Sur le rite invalide de l'apostat Paul VI
Notre-Seigneur JÉSUS-CHRIST créa Une seule Église, Sainte, Catholique, Apostolique et Romaine sur la foi invincible de Pierre :
« Et Moi, Je te dis que tu es Pierre, et que sur cette pierre Je bâtirai Mon église, et les portes de l'enfer ne prévaudront point contre elle. » (saint Matthieu 16:18)
Après la fondation de cette Église divine et unique, Notre-Seigneur JÉSUS-CHRIST, donna à saint Pierre et aux Apôtres la mission d'enseigner toutes les nations, en leur promettant qu'Il serait avec eux jusqu'à la fin du monde. Evidemment, le Saveur ne peut pas rester avec une église qui puisse errer.
« Pais Mes agneaux,... Pais Mes brebis... » (saint Jean 21:15-17).
« Allez donc, enseignez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit, et leur enseignant à observer tout ce que Je vous ai commandé. Et voici que Je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la consommation des siècles. » (saint Matthieu 28:19-20)
« Et Il leur dit: Allez dans le monde entier, et prêchez l'Evangile à toute créature. Celui qui croira et qui sera baptisé, sera sauvé; mais celui qui ne croira pas sera condamné. » (saint Marc 16:15-16)
« 236. Qui peut, avec autorité, nous faire connaître, entièrement et dans le vrai sens, les vérités contenues dans l'Ecriture Sainte et dans la Tradition?
« - L'Eglise seule peut, avec autorité, nous faire connaître entièrement et dans le vrai sens les vérités contenues dans l'Ecriture Sainte et dans la Tradition, car à elle seule Dieu a confié le dépôt de la Foi et envoyé l'Esprit-Saint qui l'assiste continuellement et l'empêche d'errer. » (saint Pie X, "Catéchisme de la doctrine chrétienne", 1913)
« 115. L'Eglise enseignante [Pape et évêques], peut-elle errer dans l'enseignement des vérités révélées par Dieu ?
« - L'Eglise enseignante ne peut pas errer dans l'enseignement des vérités révélées par Dieu; elle est infaillible, car, selon la promesse de Jésus-Christ, « l'Esprit de vérité » l'assiste continuellement . (saint Jean 15:26.)
« 116. Le Pape peut-il errer quand il enseigne, lui seul, les vérités révélées par Dieu ?
« - Le Pape ne peut pas errer quand il enseigne, lui seul, les vérités révélées par Dieu; il est infaillible comme l'Eglise, lorsque, comme Pasteur et Maître de tous les chrétiens, il définit les doctrines touchant la foi ou les mœurs. » (saint Pie X, "Catéchisme de la doctrine chrétienne", 1913)
« Le Seigneur dit encore: Simon, Simon, voici que satan vous a réclamés, pour vous cribler comme le froment; mais J'ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille point. » (saint Luc 22:31-32)
Et ceux qui méprisent et n'écoutent pas l'Eglise méprisent et dédaignent Notre Seigneur JÉSUS-CHRIST Lui-même, en attirant sur eux la juste malédiction divine :
« Celui qui vous écoute, M'écoute; celui qui vous méprise, Me méprise. Et celui qui Me méprise, méprise Celui qui M'a envoyé. » (saint Luc 10:16)
« Si ton frère a péché contre toi, va, et reprends-le entre toi et lui seul. S'il t'écoute, tu auras gagné ton frère. Mais, s'il ne t'écoute pas, prends encore avec toi une ou deux personnes, afin que toute l'affaire soit réglée par l'autorité de deux ou trois témoins. S'il ne les écoute pas, dis-le à l'Eglise; et s'il n'écoute pas l'Eglise, qu'il soit pour toi comme un païen et un publicain. » (saint Matthieu 18:15-17)
Le Père a déjà parlé une fois par Son Fils unique, qui, à Son tour, a parlé et parle par l'Église Catholique, donc par le Pape et les évêques unis au Pontife Romain. Alors, c'est maintenant notre devoir et notre obligation de chercher et de savoir tout ce qu'a enseigné l'Église Catholique Romaine, pas nécessairement la FSSPX ou une autre pieuse association, et cela au péril de notre âme.
« Selon saint Thomas ("Somme théologique", I, q. 32, a. 4), tous les catholiques sont censés connaître le magistère de l’Église et les vérités révélées dans la Sainte Écriture. Le code de droit canonique stipule que tous les fidèles doivent non seulement croire tout ce qu’enseigne l’Église (donc tous sont censés connaître le magistère !), mais encore qu’ils sont tenus d’éviter les hérésies ou les opinions proches de l’hérésie (donc tous sont censés connaître les mises en garde contre le protestantisme, le libéralisme, le modernisme, etc.). C’est bien pour cela que saint Pie X a obligé chaque clerc à prononcer le serment antimoderniste, afin de s’assurer que nul ne resterait ignorant des condamnations prononcées à l’encontre des erreurs maçonniques modernistes.
« ... Il ne suffit pas d’éviter la dépravation hérétique, mais il faut également fuir avec empressement ces erreurs qui en approchent plus ou moins. C’est pourquoi tous doivent, en effet, suivre les constitutions et décrets par lesquels ces opinions sont proscrites et interdites par le Saint-Siège. » (Canon 1324). ("Mystère d'iniquité")
Faute de connaître le Magistère conduit à toute sorte d'erreurs et d'hérésies. Saint Bernard enseigne que "la science sans la charité, enfle; la charité, sans la science, erre." ("Serm. LXIX. In cant") et aussi "le zèle sans la science nuit là même où il s'empresse de rendre service." ("De Conv. ad Cler. 38")
« L'Eglise donc, comme nous l'avons indiqué ailleurs, doit servir aux hommes de guide vers le ciel, et Dieu lui a donné la mission de juger et de décider par elle-même de tout ce qui touche la religion, et d'administrer à son gré, librement et sans entraves, les intérêts chrétiens. » (Pape Léon XIII, "Satis Cognitum", 1896)
Le Pape, lui seul ou ensemble avec l'Église, ne peut pas contradire un autre Pape de la même Église Catholique Romaine, en matière de foi et de moeurs, car c'est le même SAINT-ESPRIT qui les assistes continuellement dans leurs devoirs, et le Bon Dieu est immuable et inchangeable pour l'éternité :
« Jésus-Christ était hier, Il est aujourd'hui, et Il sera de même dans tous les siècles. » (Hébr. 13:8)
« Sa miséricorde a été affermie sur nous, et la vérité du Seigneur demeure éternellement. » (Psaume 116:2)
« On voit donc manifestement dans quelle erreur profonde se roulent ces esprits qui, abusant de la raison et regardant les oracles divins comme des produits de l’homme, osent les soumettre à l’arbitrage de leur interprétation particulière et téméraire. Puisque Dieu Lui-même a établi une autorité vivante, laquelle devait fixer et enseigner le véritable et légitime sens de sa révélation céleste, et mettrait fin, par son jugement infaillible, à toutes les controverses soit en matière de foi, soit en matière de mœurs, et tout cela afin que les fidèles ne fussent pas entraînés à tout vent dans les fausses doctrines, ni enveloppés dans les immenses filets de la malice et des aberrations humaines.
« Cette autorité vivante et infaillible n’est en vigueur que dans cette seule Église que Jésus Christ a établie sur Pierre, le chef, le prince et le pasteur de toute l’Église, auquel il a promis que sa foi ne serait jamais en défaillance; l’Église constituée de manière qu’elle a toujours à sa tête et dans sa chaire immuable ses Pontifes légitimes, lesquels remontent, par une succession non interrompue, jusqu’à l’apôtre Pierre, et jouissent comme lui du même héritage de doctrine, de dignité, d’honneur et de puissance sans rivale.
« Et comme là où est Pierre, là est l’Église; comme Pierre parle par la bouche du Pontife romain, qu’il est toujours vivant dans ses successeurs, qu’il exerce le même jugement, et transmet la vérité de la foi à ceux qui la demandent, il s’ensuit que les divins enseignements doivent être acceptés dans le même sens qu’y attache et y a toujours attaché cette Chaire romaine, Siège du bienheureux Pierre, la mère et la maîtresse de toutes les Églises, qui a toujours conservé inviolable et entière la foi donnée par le Seigneur Jésus Christ ; qui l’a toujours enseignée aux fidèles, leur montrant à tous le chemin du salut et l’incorruptible doctrine de la Vérité. » (S.S. Pie IX, "Qui Pluribus", 9 novembre 1846)
« Si quelqu'un méprise les dogmes, commandements, interdits, sanctions ou décrets, que promulgue officiellement Celui qui occupe le Siége-Àpostolique, relativement à la discipline, à la correction des fidèles, à l'amendement des pécheurs; qu'il soit anathème! » (Canon de 8e Concile de Constantinople, 869 A.D)
Le 30 novembre 1947, par la Constitution Apostolique " Sacramentum Ordinis", S.S. Pie XII, usant de son pouvoir suprême et infaillible, régla définitivement, et d’une manière irréformable, les conditions de la validité d’une ordination sacerdotale :
« 4. C’est pourquoi, après avoir invoqué la lumière divine, en vertu de Notre suprême Autorité apostolique et en pleine connaissance de cause, Nous déclarons et, autant qu’il en est besoin, Nous décidons et décrétons ce qui suit : la matière et la seule matière des Ordres sacrés du diaconat, de la prêtrise et de l’épiscopat est l’imposition des mains ; de même, la seule forme sont les paroles qui déterminent l’application de cette matière, paroles qui signifient d’une façon univoque les effets sacramentels, à savoir le pouvoir d’ordre et la grâce de l’Esprit-Saint, paroles que l’Église accepte et emploie comme telles. Il s’ensuit que Nous devons déclarer, comme Nous le déclarons effectivement, en vertu de Notre Autorité apostolique, pour supprimer toute controverse et prévenir les angoisses des consciences, et décidons, pour le cas où dans le passé l’autorité compétente aurait pris une décision différente, que la tradition des instruments, du moins à l’avenir, n’est pas nécessaire pour la validité des Ordres sacrés du diaconat, du sacerdoce et de l’épiscopat.
« 5. En ce qui concerne la matière et la forme dans la collation de chacun de ces Ordres, Nous décidons et décrétons, en vertu de Notre suprême Autorité apostolique, ce qui suit : pour l’ordination au diaconat, la matière est l’imposition de la main de l’évêque, la seule prévue dans le rite de cette ordination. La forme est constituée par les paroles de la Préface, dont les suivantes sont essentielles et partant requises pour la validité : "Emitte in eum, quaesumus, Domine, Spiritum Sanctum, quo in opus ministerii tut fideliter exsequendi septiformis gratiae tuae munere roboretur". ("Répandez sur lui, nous vous en supplions, Seigneur, l’Esprit-Saint; qu’il le fortifie par les sept dons de votre grâce pour qu’il remplisse avec fidélité votre ministère"). Dans l’Ordination sacerdotale, la matière est la première imposition des mains de l’évêque, celle qui se fait en silence, et non pas la continuation de cette même imposition qui se fait en étendant la main droite, ni la dernière imposition accompagnée de ces paroles : "Accipe Spiritum Sanctum : quorum remiseris peccata, etc.". La forme est constituée par les paroles de la Préface, dont les suivantes sont essentielles et partant nécessaires pour la validité : "Da, quaesumus, omnipotens Pater, in hunc famulum tuum Presbyterii dignitatem ; innova in visceribus eius spiritum sanctitatis, ut acceptum a Te, Deus, secundi meriti munus obtineat censuramque morum exemplo suae conversationis insinuet". ("Donnez, nous vous en supplions, Père tout-puissant, à votre serviteur ici présent la dignité du sacerdoce; renouvelez dans son coeur l’esprit de sainteté, afin qu’il exerce cette onction du second Ordre [de la hiérarchie] que vous lui confiez et que l’exemple de sa vie corrige les mœurs").
« Enfin, dans l’ordination ou consécration épiscopale, la matière est l’imposition des mains faite par l’évêque consécrateur. La forme est constituée par les paroles de la Préface, dont les suivantes sont essentielles et partant requises pour la validité : "Comple in Sacerdote tuo ministerii tui summam, et ornamentis totius glorificationis instructum coelestis unguenti rore sanctifica". ("Donnez à votre prêtre la plénitude de votre ministère, et, paré des ornements de l’honneur le plus haut, sanctifiez-le par la rosée de l’onction céleste"). (A-C-R-F.com)
« Tous ces rites seront accomplis conformément aux prescriptions de Notre Constitution apostolique "Episcopalis Consecrationis" du 30 novembre 1944.
« 6. Pour prévenir des doutes éventuels, Nous ordonnons que, dans la collation de chaque Ordre, l’imposition des mains se fasse en touchant physiquement la tête de l’ordinand, bien que le contact moral suffise aussi pour conférer validement le sacrement.
« Enfin, il n’est nullement permis d’interpréter ce que Nous venons de déclarer et de décréter sur la matière et la forme, de façon à se croire autorisé soit à négliger, soit à omettre les autres cérémonies prévues dans le Pontifical romain ; bien plus, Nous ordonnons que toutes les prescriptions du Pontifical romain soit religieusement maintenues et observées.
« Les dispositions de la présente Constitution n’ont pas d’effet rétroactif ; si un doute se présente, on le soumettra au Siège Apostolique.
« Voilà ce que Nous ordonnons, déclarons et décrétons, nonobstant n’importe quelles dispositions contraires, même dignes de mention spéciale. En conséquence, Nous voulons et ordonnons que les dispositions susmentionnées soient incorporées d’une manière ou d’une autre dans le Pontifical romain. Nul n’aura donc le droit d’altérer la présente Constitution par Nous donnée ni de s’y opposer par une audace téméraire.
« Donné à Rome, près Saint-Pierre, le 30 novembre, fête de saint André apôtre en l’année 1947, de Notre pontificat la neuvième. PIE XII, PAPE. »
«... Ce qui mérite tout de suite notre attention, c'est l'accent donné à l'affirmation de l'unité et identité du sacrement dans toute l'Eglise, donc d'Orient et d'Occident : « Tout comme Jésus-Christ Notre-Seigneur n'a fondé qu'un seul et même gouvernement sous le Primat du Prince des Apôtres, ne nous appelle qu'à une seule et même foi, ne nous a donné qu'un seul et même sacrifice, de même il ne nous a remis qu'un seul et même trésor de signes efficaces de sa grâce, les sacrements ». Donc tout comme le gouvernement, la foi et le culte sacrificiel de l'Eglise sont et demeurent partout et toujours ce que le Christ a voulu, de même les sacrements.
« Affirmations de foi dont nous retrouvons l'idée chez saint Thomas : "Dicendum quod apostoli et eorum successores sunt vicarii Dei quantum ad regimen Ecclesiae, constitutae per fidem et fidei Sacramenta. Unde sicut non licet eis constituere aliam Ecclesiam : ita non licet eis tradere aliam fidem, neque instituere alia sacramenta" (III, q. 64, a. 2, ad 3). Leur valeur dogmatique nous est surtout précisée par le c. I de la Sess. VII du Concile de Trente : "Si quis dixerit, sacramenta novae Legis non fuisse omnia a Jesu Christo Domino nostro instituta, aut esse plura vel pauciora, quam septem,... aut etiam aliquod horum septem non esse vere et proprie sacramentum : A. S.". De là on peut conclure qu'"au cours des siècles l'Eglise n'a pas substitué, n'a pas pu substituer d'autres sacrements à ceux que le Christ Notre-Seigneur a institués" et, tout autant, qu'"aucun pouvoir n'a été remis à l'Eglise sur la substance des sacrements". (A. Delchard, S. I.; Commentaire sur la Constitution Apostolique " Sacramentum Ordinis" (1947), "Ex Nouvelle Revue Théologique", mai 1948, pp. 521-529)
En 1968, l'antipape apostat Paul VI eut l'audace sacrilège de nier publiquement le susdit décret par l'institution d'un rite totalement invalide de consécration des évêques.
Conclusion : Les candidats au sacerdoce qui sont "consacrés" par un pseudo-évêque, qui a été lui-même "consacré" avec le rite invalide de Paul VI, ne reçoivent pas la consécration sacerdotale; les candidats à l'épiscopat qui reçoivent leur "consécration" soit par un pseudo-évêque, soit par le rite invalide de 1968, ne recoivent pas le consécration épiscopale.
Sans évêques validement consacrés, il ne peut y avoir des vrais prêtres (Canon 951), et sans vrais prêtres, il ne peut y avoir ni Sacrement d'Eucharistie (Canon 802) ni Sacrement de Pénitence (Confession) et ni Sacrement d'Extrême Onction.
Mais ce qui est encore plus rusé, c'est de commencer un 2e concile oecuménique, qui en vérité est seulement un conciliabule ou un pseudo-concile, sans aucune autorité, en le portrayant comme un concile légitime de l'Église Catholique.
Le 20 octobre 1870, à cause de l'éclatement de la guerre franco-prussienne et suite à la marche des troupes piémontaises maçonniques de Garibaldi vers Rome, S.S. Pie IX suspendit, pour un temps indéterminé, le Ier Concile Oecuménique de Vatican (1869-187o). Par sa Bulle Pontificale "Postquam Dei Munere" (20 octobre 1870), S.S. Pie IX annonça la suspension temporaire du Concile et délégua la charge au Saint-Siège de terminer le susdit Concile à une époque plus opportune et plus convenable. Sa Sainteté condamne les transgresseurs de sa Bulle avec une double malédiction : la malédiction du Dieu Tout-Puissant et la malédiction des saints Apôtres Pierre et Paul ou bien la malédiction de l'Église Catholique. Voici ces paroles :
« C'est ce que nous décidons, annonçons, voulons et ordonnons, sans qu'aucune disposition contraire puisse infirmer ces actes, déclarant nul et de nul effet tout ce qui serait fait à l'encontre par quelque autorité que ce soit, sciemment ou par ignorance. Qu'il ne soit donc permis à personne d'enfreindre la volonté que Nous exprimons ici, en suspendant le Concile, ni de s'opposer par une téméraire audace à l'exécution de notre présent décret. Si quelqu'un l'osait, qu'il sache qu'il encourra l'indignation du Dieu Tout-Puissant et des bienheureux Apôtres Pierre et Paul. » (S.S. Pie IX, "Postquam Dei Munere", 20 octobre 1870)
Comment le Saint-Siège peut convoquer un 2e Concile oecuménique sans terminer auparavant un 1er Concile oecuménique suspendu? Est-ce cela possible?
Non, il n'est jamais possible, ni théoriquement, ni historiquement et ni théologiquement que l'Église Catholique puisse convoquer un 2e Concile oecuménique, sans conclure un 1er Concile oecuménique suspendu mais jamais terminé.
L'apostat Jean XXIII, nom qu'un autre anti-pape porta lors du Grand Schisme d'Occident, en ouvrant les travaux du 2e pseudo-concile de Vatican, le 11 octobre 1962, par un acte schismatique et rebelle, en s'opposant à la Bulle "Postquam Dei Munere" (20 octobre 1870) de S.S. Pie IX, attira sur lui et sur ses partisans apostats : Montini, Wojtyla, Ratzinger, Bergoglio, etc., la malédiction de Dieu Tout-Puissant et des Apôtres saint Pierre et saint Paul, et confirma les ordonnances de cette même bulle que l'acte de convocation du pseudo-concile de 1962 et toute la réforme conciliaire, apostate, hérétique, schismatique, sacrilège et blasphématoire qui suivit est nulle et sans effet.
Par conséquent, en s'appuyant aussi sur les arguments ci-dessus, cet acte schismatique de l'anti-pape Jean XXIII est un élément pleinement suffisant pour démontrer que ce n'est pas l'Église Catholique Romaine, ce n'est pas le Pape, Vicaire de Notre Seigneur JÉSUS-CHRIST, qui a convoqué le 2e pseudo-concile de Vatican, car l'Eglise du CHRIST, l'Eglise Romaine normalement devrait conclure le Concile de Vatican (1870), suspendu par des circonstances extraordinaires, selon les directives de S.S. Pie IX. En analysant cette affaire sur le plan purement historique, l'Église Catholique Romaine n'a jamais convoqué et elle ne peut jamais convoquer un deuxième concile oecuménique sans terminer auparavant un premier concile déjà convoqué, déjà ouvert mais suspendu.
C'est pourquoi, je répète que, toute la réforme schismatique, hérétique et apostate issue de ce conciliabule de 1962 est nulle et sans effet.
Entre autres, nul et sans effet est l'aggiornamento qui abandonna la Sainte Messe Romane latine, ordonnée par le Saint-Siège, depuis 1570, à être célébrée à perpétuité dans l'Église Catholique Romaine.
Nul et sans effet est l'aggiornamento qui abandonna le sacerdoce valide de l'Église Catholique, en introduisant un nouveau rite invalide de consécration - par manque totale de la forme valide du Sacrament - qui ne fait plus ni prêtres et ni évêques; ce rite invalide, dont l'anti-pape Paul VI ordonna exclusivement l'application après 1969, diffère substantiellement du rite de consécration toujours valide de l'Église Catholique Romaine, codifié pour toujours par S.S. Pie XII en 1947. Pour la validité d'un Sacrement, la matière, la forme et l'intention du célébrant doivent obligatoirement être présentes, car la manque d'au moins un de ces trois éléments principaux suffit pour invalider le Sacrement.
« Or, voici que cet antique ennemi, "homicide dès le principe" (Jn. VIII, 44), s'est dressé avec véhémence, "déguisé en ange de lumière" (II Cor. XI, 14), ayant pour escorte la horde des esprits pervers, c'est en tout sens qu'il parcourt la terre, et partout s'y insère : en vue d'y abolir le nom de Dieu et de Son Christ, en vue de dérober, de faire périr et de perdre dans la damnation sans fin, les âmes que devait couronner la gloire éternelle. Le dragon maléfique transfuse, dans les hommes mentalement dépravés et corrompus par le cœur, un flot d'abjection : le virus de sa malice, l'esprit de mensonge, d'impiété et de blasphème, le souffle mortel du vice, de la luxure et de l'iniquité universalisée.
« L'Eglise, épouse de l'Agneau Immaculé, la voici saturée d'amertume et abreuvée de poison, par des ennemis très rusés; ils ont porté leurs mains impies sur tout ce qu'elle désire/[a] de plus sacré. Là où fut institué le siège du bienheureux Pierre, et la chaire de la Vérité, là ils ont posé le trône de leur abomination dans l'impiété; en sorte que le pasteur étant frappé, le troupeau puisse être dispersé.
« O saint Michel, chef invincible, rendez-vous donc présent au peuple de Dieu qui est aux prises avec l'esprit d'iniquité, donnez-lui la victoire et faites le triompher. » (S.S. Léon XIII, "Exorcisme contre satan et les anges apostats", 13 octobre 1884)