dimanche 11 mai 2014

Sur la nouvelle fête de saint Joseph l'artisan

   
     Le 24 avril 1956 (AAS, vol 48, pg 237), on nous annonce qu'un décret provenant de la Sacré Congrégation des Rites, avec l'approbation de Pie XII, aurait transféré la fête des Apôtres saint Philippe et saint Jacques, traditionnellement fêtée le 1 mai, date de la consécration de l'Église batie en leur honneur, à la date de 11 mai; on nous dit aussi, par le même décret, que le Pape aurait institué une messe propre, en honneur de saint Joseph le travailleur, et que la Solennité de saint Joseph, fête double de 1er classe avec octave commune, fêtée toujours le mercredi après le dimanche du Bon Pasteur, aurait été abolie. Le décret ajoute que le titre de saint Joseph, Patron de l'Église universelle, titre que lui fut donné par Pie IX et qu'on l'a toujours honoré avec cette Solennité, aurait été annexé à la fête de saint Joseph, le 19 mars.

Instituer une messe propre est dans le pouvoir du Saint-Siège et cela on ne nous étonne pas; dans le droit canon, transférer une fête est encore possible mais abolir une fête en le rayant complètement du calendrier !!!

« Solemnitas vero S. Ioseph, quae hucusque celebratur feria IV post Dominicam II post Pascha, abolita habeatur ; et titulus "Ecclesiae universalis Patroni", qui dictae Solemnitati adiungebatur, festo principali S. Ioseph diei 19 Martii in posterum adnectatur. » (Acta Apostolicae Sedis, vol. 48, pg. 237)

Cela, je ne l'ai jamais lu ni dans le droit canon et ni dans d'autres livres approuvés. Or, dans le missel romain, on lit que puisque la fête du 19 mars tombe pendant le Carême, la Solennité de saint Joseph a été justement établie par l'Église Catholique afin de donner au culte de saint Joseph toute l'ampleur qui lui est due.

Un tel décret, une fois approuvé par le Pape, ne peut jamais contenir des erreurs, c'est pourquoi je crois que ce décret n'a jamais été approuvé par Pie XII, mais les ennemis infiltrés ont profité de la santé du Pape, qui dans ces années était gravement malade, pour avancer leur agenda.

- Quant à la question juive, beaucoup d'auteurs français l'ont traitée sous un aspect raciste, qui n'est pas catholique, en soutenant les thèses anticatholiques et le nazisme de l'Action française. Dans le livre de Mgr Delassus, "La question juive", page 204, on peut lire comment l'Église Catholique a toujours traité ce problème :


https://archive.org/download/MgrH.DelassusLaQuestionJuive/Mgr%20H.Delassus-La%20question%20juive.pdf